Anonyme [1649], SVITTE ET SECOND DIALOGVE DE TROIS PAYSANS PICARDS MICHEL, GVILLAVME ET CHARLE. Sur les nouuelles de ce temps. , picardRéférence RIM : M0_1085. Cote locale : C_7_32.
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au Sole, & des cauches de soye foites
per me foy du fin lin de Franche & auec chela
de beau saulé cornu osi dli que du perquemin
& si pour tou hla y non poen laiché demporter
men fin san me poié, disant que chestoit
pour le queuaux du Roy.

 

Miché.

Et commen les lecistes vous allé.

Cherle.

Commen euche foy compere, y ny auoi que
no verlet & men fieu auec my, ie me resoudoie
pourtan bien a mori quand ie vi qui me
dereuboie comme ha, & ie monti sur menesne
rouge pour queurir apres, mais le Diable
les emporta tretous, ie pense que ie n’auois
poen coire foy trois audins que ie n’en vis pu
vn.

Miché.

Vela quest don perdu pour vous maifaut
prendre patienche, ie ne sçay ouer dire en que
mesere o sommes, n’aprinstes vous rien la,
hele misere chy durra telle lon tam.

Cherle.

Vreumen, vreumen, ie n’auoie ouarde de



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