Anonyme [1649], REVELATION DV IEVSNEVR OV VENDEVR DE GRIS, ESTABLY DANS LE PARVIS DE NOSTRE-DAME, CONTENANT LES REMEDES necessaires à la maladie de l’Estat. , françaisRéférence RIM : M0_3541. Cote locale : E_1_76.
Mais ou vais ie m’embarasser I’extrauague sans y penser En m’escrimant de la Satyre, Dites-moy que voulois ie dire Car ie ne sçay plus ou i’en suis I’y viendray pourtant si puis Ou ie suis fou de haute game C’est au Paruis de Nostre-Dame, M’y reuoila sans chausse pié Comme vn lapin dans le glapié.
I’allois donc ainsi solitaire Reuant à mainte & mainte affaire Alors qu’vne certaine voix M’interrompit deux ou trois fois, A mesme temps ie fais la ronde, Mais i’auois beau chercher du mõde Il n’y auoit corps de Chrestien Ny chat, ny rat, ny lou, ny chien Ce qui me donna belle transe Et ie tremble encor quand i’y pense Car en bonne foy l’on eust cru Que c’estoit le Moine bouru, Cette voix vn peu plus distincte, M’appellant redoubla ma crainte, Mais pour m’oster de cette peur, Il me dit ie suis le Ieusneur, C’est le nom donc la populace En me voyant en cette place Me coiffe comme d’vn beguin Mais sous la forme d’vn Guinguin.
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