Anonyme [1649], QVESTION CARDINALE, PLAISAMMENT AGITÉE OV DASTHICOTÉE ENTRE VN HOLANDOIS ET VN SVISSE, ET DECIDÉE PAR VN FRANÇOIS. , français, patoisRéférence RIM : M0_2948. Cote locale : C_6_79.
L’holandois. Que luy ne reuiendre point en Peris. L’autheur. Et vous qu’auez vous gagé. Le Suisse. Vn bon pistolle par mon foye qui falle dik liures. L’autheur. Ce n’est pas ce que ie vous demande, ie veux sçauoir ; surquoy vous Le Suisse. Su le taple tu Capret. L’autheur. Aye ie veus dire sur quel suiet, sur quel propos. Le Suisse. O Ie cõprenne pien fou foudre sçauoir, si i’à ure dit fouy ou nonne, i’à ure L’autheur. C’est assez, ie sçay maintenant le suiet de vostre gageure, parlés maintenant, L’holandois. A Vouye iel panse bienne ma foye, ie le scà ure d’vn bon part, ie l’à ure L’autheur. Et quel estoit le contenu de cette lettre, parloit elle du Cardinal Mazarin. L’holandois. Oy par me foye, il mante à Man-sieur le Prence d’Oranche, que le Parlemane Le Suisse. O dastitretonde vous mocque pienne de moy, ie scà ure pienne d’autre L’autheur. Vous ne parlez que de boire, mais dites-moy quant fustes vous à S. Germain Le Suisse. L’autre temain Monsou ie scà ure poenne tire le chour Timanche ie croye.
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