compris le Duc de Lorraine qui n’y a pas voulu
s’accommoder auec ledit Cardinal, pour contribuer
à l’oppression du Parlement & de la ville de
Paris, mais est demeuré ioinct au party d’Espagne.
Cependant ie declare qu’il y a desia dix-huict à
vingt mille hommes qui s’assemblent sur la frontiere,
donant parole qu’ils n’entreprendront rien
sur les terre du Roy tres-Chrestien, ny sur les places
qui sont sur lesdites frontieres, ce qu’on auroit
peu faire dans le mauuais estat auquel elles se trouuent,
ne restant que deux cens hommes dans Peronne,
autant dans sainct Quentin, & beaucoup
moins dans le Castelet, & les autres à proportion.
I’offre aussi de la part du Roy mon Maistre, toutes
lesdites trouppes au Parlement pour sa conseruation
s’il en à besoing ; Auquel cas le Parlement
en vsera en la maniere qu’il iugera le plus à propos
soit en les faisant conduire par des Officiers
François qui seront de sa dependance, soit en prenant
toutes les autres precautions qui pourroient
oster toute crainte, sans que lesdites trouppes puissent
agir autrement que pour le seruice & selon
les bonnes intentions du Parlement, & au cas que
ledit Parlement n’eust pas besoin desdites trouppes
pour le deffendre ; ie donne parole au nom du
Roy mon Maistre qu’elle demeureront sur les
frontieres sans rien entreprendre pendant que la

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