Anonyme [1652], OVIDE PARLANT A TIESTE, Luy monstrant l’ordre qu’il doit tenir pour gouuerner vn Estat, & le rendre victorieux malgré ses Ennemis. I. Que la Coustume doit estre obseruée, sans que l’on
y puisse mettre empeschement. II. Que les Loix receuës, ne se doiuent aucunement changer. III. Que l’Espée roüillée de Iustice, peut perdre le Mazarin par ses nouuelles Loix. IV. Que les Loix permettent d’appeler mains ennemies pour esuiter vne continuelle guerre. V. Que les Vertus modernes, ce doiuent loüer autant que les anciennes. VI. Que son Altesse Royalle, Messieurs les Princes, & le Parlement, sont obligez de retirer le Roy d’entre les mains du Mazarin. , français, latinRéférence RIM : M0_2637. Cote locale : C_12_36.
la coustume des Indes, de manger leurs peres
Niladeò magnum, nec tam mirabile quicquam Principio, quod non minuant mirarier omnes Paulatim.
Autrefois ayant à faire valoir quelqu’vne de nos de chasser les desnaturées & preposteres amours de son temps : qu’il estime souueraine & principale Assçauoir que l’opinion publique les condamne, que chacun en fasse de mauuais contes : Recepte, par le moyen de laquelle, les plus belles filles n’attirent plus l’amour des peres, ny les freres plus excellents en beauté, l’amour des sœurs. Les fables mesmes de Thyeste, d’Oedipe, de Macarée, ayans auec le plaisir de leur chant, infus cette vtile creance, en la tendre cruelle des enfans. De vray la pudicité est vne belle vertu, de laquelle l’vtilité est assez conneuë, mais, de la traiter & faire valoir selon nature, il est autant mal-aisé, comme il est aisé de la faire valoir selon l’vsage, les loix, & les preceptes. Les premieres & vniuerselles raisons sont de difficile preseruation.
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