lettres ils ont voulu insinuer à son A. R. &
à Messieurs du Parlement qu’ils auoient des
asseurances certaines de cét accommodement.
Ie vous le demande, cher Lecteur,
n’est-ce point vn attentat à la bonne foy, &
à cette probitté dont ils paroissent faire profession ?
Enfin leur condamnation est arriuée,
& dans cette requeste vous verrez combien
ils ont de malice, qui ne fera que donner
plus d’eclat à cét engagement de Monsieur
le Prince aux interests de son A. R. du Parlement,
& de tout ce qu’il y a de peuple en
France. L’on vous a souuent entretenu de
l’impossibilité qu’il y auoit à cette reünion,
& si depuis quatre mois que Monsieur le
Prince a songé à sa seureté contre les desseins
de cét ennemy que l’on peut dire estre
d’immortels obstacles à cette pretenduë reconciliation,
que ne doit on point esperer
de son courage à venger la querelle de tout
vn Royaume, dont il a affermy si souuent la
gloire aux despens de sa vie & de son sang ?
De fait au moment qu’il a aduis que son A. R.
s’est declaré contre ce perturbateur du repos
public, il luy offre sa personne & tout ce
qui despend de luy, & sans qu’il ait eu le loisir

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