Anonyme [1649], LES GRANDEVRS DE L’ASTRÉE PARISIENNE, SVR MINERVE ET BELLONNE. En Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_1517. Cote locale : C_4_28.
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Et qu’elle ignore nos sentiers,
Il faut bien croire que la France,
Ne peut iamais en decadance,
Tomber ny dans vn grand mal-heur,
Puisque l’on voit que sa valeur,
Suit les ordres de la Iustice,
Aussi bien que de la police,
Dont les grands & puissants piliers,
Sont les Augustes Conseillers,
Du Parlement, d’Estat, du Louure,
Dont la preuoyance descouure,
Les maux qui peuuent arriuer,
Et les moyens qu’il faut treuuer,
Pour empescher qu’aucun diuorce,
Ne treuue en France aucune amorce
Le Parlement est vn lieu saint,
Qui ne redoute, & qui ne craint,
Les assauts mesmes des furies,
Ny leurs cruelles barbaries,
C’est l’azile des innocents,
Et le soustien des plus puissants,
Dans ce lieu comme dans l’Eglise,
Dieu nos prieres authorise,
Dans ce diuin sacré Palais,
On y treuue les desolets,
Auoir vne grande allegeance,
Accompagnée d’experience,
De bien tost voir finir leurs maux,

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