contre lesdits Officiers d’en respõdre en leurs
propres & priuez noms, & qu’il leur seroit
fourny de fourrage par les Commissaires à ce
destinez.

IV.

Qu’estant ainsi retirez ils ne retourneroient
sans ordre, sans toutefois s’approcher de
Paris, n’y empêcher les passages des marchandises.

Son Altesse Royale priant Monsieur le
prince de mettre vn si bon ordre en cét esloignement
& transport, que personne n’eust
subjet de s’en plaindre.

Cét éloignement de tant de gens de guerre
donnera lieu pour trauailler à la paix, à quoy
Monsieur le Duc d’Orleans employe tous ses
soins enuers le Roy pour la conclure au bien
& au contentement des peuples, ce que l’on
espere en peu de jours : En suite dequoy l’on
pretend faire la paix generale pour le grand
bien de la Chrestienté, & le retour du commerce
qui sont les veritables fruicts de la
paix, attendu que les pays qui sont sans commerce,
sans negoce & sans traffic ne peuuent
subsister, ny estre riches que par l’enuoy & le
debit des marchandises qui entretiennent la