Anonyme [1649], IVGEMENT ET CENSVRE DES TROIS LIBELLES INTITULEZ, la Replique, le Donjon, & le Retorquement du foudre de Iupinet, faits par l’Hypocrite à la fausse barbe. Iudas auoit obtenu portion à l’administration des Apostres. Act. Chap. 1. Vers. 18. , français, latinRéférence RIM : M0_1773. Cote locale : C_7_60.
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perdre le sien : par le mariage du feminin auec
le masculin, dont en passant, il ne peut blasmer
l’Imprimeur : car ie ne trauaille que sur son manuscrit,
où il y en a bien d’autres. Ne sont ce pas
là des discours d’vn Prestre de Iesus & Marie, &
n’est-ce pas la encore vne façon de parler, à nous
faire rire de bonne grace : Mais qui sont ceux
qui voudroient pleurer ; puis qu’il se met en peine
€™en deffrayer toute la compagnie. De moy
si i’estois grand Seigneur, ie serois bien aise d’auoir
vn homme fait comme luy pour me diuertir
à mes heures perduës. Iamais Bruscambile
ny Tabarin ny firent Å“uure. Vne personne de
son naturel, est capable de faire viure les autres
trente ans au de la du iour qui leur a esté prescrit,
s’ils prennent le soin de se diuertir en ses ouurages.

 

Le troisiéme conte facetieux de nostre Hypocrite
à la fausse barbe, en ce mesme Retorquement
du foudre de Iupinet, page 6. ligne 10.
Hour, dit-il, donc Monsieur, car tu te trompe,
me prenant graces à Iesus & à Marie pour vn autre,
puis que la marote te conuient si bien, par
le iuste aquest que tu en as fait ; ce seroit iniustice
de la pretendre. Pour ce qui est du Sceptre,
tu en diras ce que tu voudras, il est de telle puissance,
quelle s’estend sur tous les humains, &
au dela, pour humilier les rebelles à Dieu, &
confondre lesdits ennemis de ses veritez éternelles



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