Sandricourt,? de [?] [1652], L’ESTAT PRESENT DE LA FORTVNE DE TOVS LES POTENTATS ET DE TOVTES LES PVISSANCES DE L’EVROPE, EN PROVERBES. , françaisRéférence RIM : M0_1301. Cote locale : B_2_24.
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Conduite vaut mieux que rente.

Les Anglois.

Il amende de changer.

Les Escossois.

Il est impossible de ruiner vn gueux.

Les Irlandois.

Les morsures du desespoir sont dangereuses.

Les Flamands.

Qui perd & retrouue ne sçait ce que düeil est.

Les Electeurs de l’Empire.

Les Preneurs à la fin se trouuent pris.

Le Roy de France.

Ie porte le faix de tout.

Le mesme.

On veut me rendre comme la Corneille d’Esoppe,
chacun tasche à me tirer quelque plume de
l’Aisle, & qui n’y peut atteindre, y ruë.

Le Roy d’Espagne.

A beau ieu beau retour, ie commence à me remplumer.

Le Conseil d’Espagne.

Nous nous seruons de la patte du Matou à tirer
les chastaignes du feu.

L’Archiduc.

Ie suis à tout ce qu’il y a de ieu : si ie ne remonte
sur ma beste, il y aura de ma faute.

Le Duc de Lorraine.

Ceux qui m’ont baillé la fée, s’en trouueront



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