Sandricourt,? de [?] [1652], L’ESTAT PRESENT DE LA FORTVNE DE TOVS LES POTENTATS ET DE TOVTES LES PVISSANCES DE L’EVROPE, EN PROVERBES. , françaisRéférence RIM : M0_1301. Cote locale : B_2_24.
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qui enragent sont pires que Loups.

 

Les mesmes.

Il vaut mieux mourir vne bonne fois que de
tant languir.

L’Empereur.

Chat eschaudé craint l’eau froide, & quand on
s’est tiré d’vn bourbier on craint à s’y refourrer.

Le Duc de Bauieres.

Ie n’en suis pas sorty sans beste vendre, il y est demeuré
de mon poil.

Le Duc de Saxe.

Ie dois sçauoir quel il y fait, j’ay mangé de la vache
enragée auec les vns & les autres, & j’en quitte
le mestier à qui le veut.

Ceux du haut & du bas Palatinat.

On nous a bien couru nostre Paroisse, mais
nous auons la consolation des malheureux qui est
d’auoir des semblables.

Ceux du traict de Magdebourg.

Nous auons veu le Loup à nos despens.

Les Villes Anzeatiques.

Les Sages se monstrent ou ils sont, & bien se passe
de l’escot qui rien n’en paye.

La Reyne de Suede.

I’en parle à mon aise, il iuge des coups.

Le Roy de Dannemarc.

Ie me rends sage aux despens de mes voisins.

Les Hollandois.



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