Sandricourt,? de [?] [1652], L’ESTAT PRESENT DE LA FORTVNE DE TOVS LES POTENTATS ET DE TOVTES LES PVISSANCES DE L’EVROPE, EN PROVERBES. , françaisRéférence RIM : M0_1301. Cote locale : B_2_24.
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La Tierrache.

Ie suis à la gueule au Loup.

La Bourgogne.

Ie commence à me sentir de la mauuaise année.

La Franche Comté.

Ie tireray febues du pot.

Les Prouinces éloignées de Paris, & voisines des Alpes,
& de la mer Mediteranée.

Bien nous prend d’estre loin du Soleil.

La Comté d’Auignon.

Tant prés que vous voudrez, pourueu qu’il n’y
touche.

Les Villes qui furent aux Huguenots.

Nous ne disons mot, mais nous n’en songeons
pas moins.

La Guyenne.

C’est à moy que les chiens aboyent, mais ie
sçay témoigner contre fortune bon cœur.

Ceux du pays d’Aunis, Xaintonge, Limoges, &c.

Nous auons toutes nos saulces.

Ceux du Berry.

L’orage vient de creuer en nos quartiers, mais
il n’est pas échapé qui traisne encor son lien.

La Brie, pais Gaulois, & partie du Chartrain.

On nous baille tous nos Sacrements à la fois.

Le Poitou, l’Anjou, le Maine, & circonuoisins.

Nous en sommes quittes à bon marché, si nous



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