Saint-Julien,? [?] [1649], LE TROISIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_03.
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A Lyon, estoient retenues,
Qu’on les empeschoit d’auancer ;
Que luy seul ayant peu passer
Estoit à S. Germain en Laye,
Où, dit-il, en vain l’on essaye
De faire auancer du secours,
Veu qu’on a battu les tambours
Par toutes les Villes de France
Pour le peuple & son allegeance.

 

 


Ce iour partit de S. Denys
Ou les Mazarins font leurs nids,
Des Trouppes pour aller surprendre
Charenton que pretend deffendre
Le braue Marquis de Clanleu
Qui fera son paquet dans peu,
Et neantmoins s’y fortifie
Pour y passer toute sa vie
Mais les soins de nos Generaux
Qui sont tous autant de Heros,
Si bonnes Trouppes y ietterent
Que les Mazarins retournerent.

 

 


De Roüen il nous est escrit
Que fut pris par vn tour d’esprit
Qu’a fait le Duc de Longueuille
Le vieil Palais de cette Ville,
Que dés le vingt & cinq ce Duc
Chassa honteusement S. Luc,
S. Luc qui s’estoit par adresse
Saisy de cette forteresse
Au nom du Mazarin party,
Mais il en a le démenty.
On mande aussi que ce Duc leue
Tous les gens de guerre qu’il treuue
Et que desia ces Lieutenans
Ont enroolé beaucoup de gens
En suitte on nous donne asseurance

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