Saint-Julien,? [?] [1649], LE SEPTIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_07.
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Enfin ayant sceu que les nostres
Qui viuent comme des Apostres
Venoient pour conter auec eux,
Ioint que les meschants sont poureux,
La crainte de nous rendre conte
Leur fit faire retraitte pronte.
Sur vn Arrest tres inhumain
Qui fut rendu dans S. Germain
En forme d’vne taxe, aux Maistres
Des Chasteaux & maisons champestres,
Qui n’ont suiuy le Cardinal
S’ils veulent qu’ils n’ayent point de mal
La Cour par Arrest fit deffence
D’obeïr à cette Ordonnance
Et voulut de plus que Fouquet
Songeât à plier son pacquet
Et que tant qu’il eut amenée
Cette Commission donnée
Dans le Greffe du Parlement,
Il n’eust à faire aucunement,
Les iours ouurables ny les Festes
Acte de Maistre des Requestes.

 

 


Ce mesme iour des Deputez
Du Parlement s’estant bottez
Deuers la Reine d’Angleterre
Se sont acheminez par terre,
Pour mesler ensemble leurs pleurs
Et pour compatir aux douleurs
De cette Princesse affligée
Que les Anglois ont outragée
Decollant le Roy son espoux
Vrayment ces peuples sont-ils foux
Ensorcelez ou frenetiques
De planter au bout de leurs piques
La teste de leur Souuerain
C’est auoir de folie vn grain
Et c’est ce qu’ils ont fait à Londre,

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