Saint-Julien,? [?] [1649], LE PREMIER COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_01.
Ces nouuelles ne furent sçeuës Qu’aprés les sept heures venuës, Mais sept heures ayant sonné Le peuple fut bien estonné. C’estoit de Ianuier le sixiesme, Si ce n’est assez du quantiesme, C’estoit vn triste Mercredy, Que fut fait vn coup si hardy : Et que du Parlement les membres Dispercez par toutes les Chambres Ce iour s’assemblerent en vn Où d’vn consentement commun, Apres Audience Ciuille Donnée aux Escheuins de Ville, Comme aux Gens de sa Maiesté, Ils firent tous vn arresté. Qu’on feroit garde à chaque porte Iour & nuit de la mesme sorte. Afin de laisser dans Paris, Dormir en repos les maris : Deffences à tous personnages D’emporter armes ny bagages ; Que commandement seroit fait Aux Gens du Roy du Chastelet, De prendre garde à la Police, Que les Gouuerneurs, sans malice Laisseroient passer les Marchands Par les Villes & par les champs ; Qu’il leur seroit fait deffence De loger soldatesque engeance, Ny d’heberger en leurs maisons Ce qu’on appelle garnisons.
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