Saint-Julien,? [?] [1649], LE NEVFIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_09.
Ce mesme Mercredy dixiesme On nous mande du pays mesme Que Longueuille ayant iugé Que par Harcour seroit siegé Dreux qui se tenoit sur ses gardes Veu que neuf Enseignes des Gardes Et le Regiment Bourguignon Luy pouuoient porter ce guignon : Trouppes qui ioignoient ledit Comte, Auec de bons canons de fonte, Que ce beau-frere de Conty De Roüen bien viste est party Pour le secours de cette place, Ce qu’il fit par cette fallace, Il auoit huict à neuf milliers Tant fantassins que caualiers Il mit sur l’eau l’artillerie Et par cette supercherie Harcour crût la voyant ramer, Qu’il alloit à Ponteau de mer Ce que n’approuuant pas le Comte Et pour obuier à la honte D’auoir cette place rendu Il y courut comme vn perdu, Ainsi le Duc de Longueuille Qui n’en vouloit point à la Ville Mais seulement secourir Dreux La secourut selon ses vœux, Et trompa bien ces pauures haires, Car tirant huict cents mousquetaires Et quatre cents cheuaux de nuit Ce qui pour cette place duit Les nostres partirent & furent Receus à Dreux qu’ils secoururent, Le Duc à Roüen de retour.
Ieudy de Mars vnziesme iour Le Parlement regla la taxe
|