Saint-Julien,? [?] [1649], LE NEVFIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_09.
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Nous aurions esté bien marris,
Si c’auoit esté de Paris.

 

 


Le Samedy du mois le treize
Le Parlement ne fut pas aise
D’apprendre que nos Generaux
N’estoient qu’en termes generaux
Compris au traitté pacifique,
Sans auoir fourny leur replique
Veu que personne de leur part
N’auoit contesté pour leur part,
Il voulut qu’auant l’ouuerture
Et des articles la lecture
Derechef tous les Deputez
Allassent vers leurs Majestez
Pour y traitter des aduantages
De ces magnifiques courages,
Et de tous les interessez,
Tant les hauts que les rabaissez,
Qu’ils supplieroient le Roy de mettre
En vne seule & mesme lettre.

 

 


Ce iour on eut aduis certain
Que le sieur du Plessis-Praslain
Tira des garnisons voisines
Vn gros de trouppes Mazarines
D’enuiron trois mille soldats
Auec lesquelles à grand pas
Il marcha dessus l’asseurance
Que Monsieur l’Archiduc aduance
Entre les deux fleuues vers Han,
Qu’il ne verra pas de cet an.

 

 


Le Dimanche la matinée
Et la quatorziesme iournée
Que la pluspart s’estoient bottez
De nos Messieurs les Deputez,
Lettre de cachet fut receuë

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