Saint-Julien,? [?] [1649], LE DIXIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_10.
Ce mesme Samedy le vingt Le grand Prince de Conty vint, D’Elbœuf, Boüillon, Beaufort, la Mothe Faire declaration haute, Deuant nostre auguste Senat Qu’ils n’auroient iamais fait vn plat De propositions à faire, S’ils ne l’auoient creu necessaire Le Cardinal estant resté Et qu’ils n’auoient tous deputé Que pour prendre leur asseurance Si Mazarin demeure en France, Qu’au contraire ils estoient tous prests D’abandonner leurs interests, En cas que de France il déloge, Que si pourtant cela deroge Au vouloir de nos Senateurs Dont ils sont fort les seruiteurs Ils s’en rapportent à ces Iuges, Et protestent qu’en ces grabuges Ils ont armé tant seulement Pour le public soulagement, Dont ils ont signé tous vn acte Qu’ils desirent que l’on empacte Au Greffe de ladite Cour, Estant seellé de leur amour, Ce que Messieurs leur accorderent, Outre qu’acte ils en deliurerent, Mesme le firent coppier Pour aux Deputez enuoyer : Or du Prince le petit frere Dit à la Cour que son beau-frere Auoit les mesmes sentimens, Surquoy de Maure en mesme temps
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