Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649 [?]], SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT-LYS. CINQVIESME SEPMAINE. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_05.
Les ennemys voyans leur corps mal assorty, Font aduancer leurs gens pour gagner les clostures Des Iardins qui estoient en tres pauures postures : Car l’effort du Canon que tiroit l’ennemy, Les auoit abbatuës vn peu plus qu’à demy. Ils entre de fureur ; faisant par tout main basse, Et comme le poison se void pris en la nasse, Nos courageux Soldats se rencontre surpris : Mais ils vendent leurs vies bien cheres, & grand prix.
Lors le Sieur de Clanleu, plustost que de se rendre, Se retire vers le Pont afin de se defendre, Il tua de sa main dix de ses ennemis Tandis que ses Soldats en fuitte furent mis. On luy voulut donner quartier ; Il n’en fit conte, Et crust qu’à son honneur s’estoit faire vne honte,
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