Pileur, Georges [1649], LE DIALOGVE DE LA FORTVNE, ET DES HABITANS du College DES THRESORIERS. Fait par Georges Pileur. , françaisRéférence RIM : M0_1081. Cote locale : C_7_18.
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mon Maistre, veu qu’il estoit au haut de la rouë comme
les autres : il ma laissé vne commission s’en allant,
laquelle m’a des-ja mis presque à sa place.

 

Le laquais de Tubœuf.

Qui fait bon icy ? n’est-ce pas que ie songe, i’estois
il y a quinze iours rauy de gagner trois ou quatre
sols sur le pont neuf, & maintenant ie ne sçay que
faire de ce que i’ay.

Le portier Poleur.

Puis qu’il y fait si bon, ie m’y pousseray aussi auant
que les autres, ie laisseray mon valet Mono en ma
place.

Samson.

Demeure, nostre machine n’est pas assez forte pour
nous supporter.

Le portier Poleur.

Ah ! que ie serois marry d’y estre monté ? ie vois
tout fondre, ceux qui sont tout en haut ont maintenant
bien peur.

Le Principal du College.

Ah ! Messieurs, nous sommes perdus, ie sens craquer
sous nous quelque chose.

Le Principal.

Chancelier, descendés là bas & prenez garde ce
qui s’y rompt ?



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