Bardonville,? de [?] [1649], LE CONFITEOR DV CHANCELIER AV TEMPS DE PASQVES. , français, latinRéférence RIM : M0_751. Cote locale : C_1_28.
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de leurs murs, qu’ils me parleront plus librement, ils
ne sont pas ignorans. C’est pourquoy Messieurs,
qui voyez mon desastre, & vous en esioüissez,
souffrez qu’vn passage de Iob pour finir, ne vous soit
point enuieux, Quare posuisti me contrarium tibi ? pourquoy
a-t’il fallu que i’aye parlé contre le Parlement,
& le Peuple ? Vtinam fuissem, quasi non essem, que ie
n’eusse iamais terny la memoire d’vn si grand nombre
de Seigneurs si venerables dans Paris. Anthoine
Seguier, toy qui as fait bastir le lieu où ie suis refugié,
pleust à Dieu que i’eusse suiuy tes Vettus, ta Iustice,
& ta Chasteté, dont ie ne suis aucunement soupçonné,
ny attaqué, ce qui mettroit mes imperfections
à couuert, & tu me dirois dies te iuuante creui. Soyez
donc tous contens de mon ressentiment, vt plangam
paululum dolorem meum antequam vadam & non reuertar
ad terram tenebrosam & opertam mortis caligine.

 

FIN.



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