Anonyme [1652 [?]], REFLECTION SVR LA CONDVITE DE MONSIEVR LE PRINCE. PAR LAQVELLE L’ON PEVT CONNOISTRE la fin de ses desseins dans la recherche de toutes ses actions examinées auec beaucoup de soin depuis sa liberté iusques à present. , françaisRéférence RIM : M0_3059. Cote locale : B_20_20.
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REFLECTION
SVR LA CONDVITE DE MONSIEVR
LE PRINCE.

PAR LAQVELLE L’ON PEVT CONNOISTRE
la fin de ses desseins dans la recherche de toutes
ses action, examinées auec beaucoup de soin
depuis sa liberté iusques à present.

NOVS esperions auec beaucoup de raison, que
de la liberté de Messieurs les Princes la France
ne pouuoit attendre que toute sorte de felicité,
& que de cét heureux moment dépendoit entierement
le soulagement des peuples, le repos de l’Estat,
le restablissement de l’authorité royale, l’affermissement
de la Couronne, & la paix generale
de toute la Chrestienté ; Mais la faction des partisans
de celuy, que cét eslargissement chassoit auec
ignominie du Royaume, a si bien empesché en
taschant de faire rentrer leur Maistre dans l’administration
des affaires, que nous n’ayons jouy auec
delice des fruicts des sollicitations de ces illustres
innocens, que par la diuision de la Maison royale
ils en ont retardé la production, en precipitant
à grands pas la Monarchie dans le mesme abisme,
où le Card. M. I’auoit laissée, auec plus de peril
que ce Sicilien n’auoit encores fait : puis que si



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