Anonyme [[s. d.]], DIALOGVE SVR L’EMPRISONNEMENT DV PRINCE DE CONDÉ , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : D_2_42.
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ta mere de te donner du pain, prie Dieu que ie remonte
sur ma beste, & tu verras comme elle petera
mais maintenant que i’accomplis mes vœux tu
m’abandonne, Nunc dimittis, pourquoy celà ?
Paris.
Quia viderunt oculi mei, Quod parasti, & qui faut
reputer vn enfant bon qui faict la guerre a sa
Mere.
Le Prince.
Quoy ? tout le monde me quitte, ie ne quitteray
pas le monde, ah ! funeste solitude, où i’ay esté
forgé, tu ne pouuois m’eschapper : c’est icy pour
faire penitence des meurtres & des necessitez que
i’ay commis, il faut que ie ramasse les larmes, que
i’ay versez en mon enfance, afin que leur innocẽce
rendent mes souspirs plus agreable à D.
[1 ligne ill.]
Castua tegunt, stricto que latent in carcere Duces.
FIN.
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