Anonyme [1649], LE SIEGE MIS DEVANT LE PONTEAV DE MER: PAR l’ordre du Duc de Longueville. Que le Gouverneur & les habitans du lieu ont fait lever. Le Te Deum chanté pour la ratification de la paix avec l'Empire: Et ce qui s’est n’aguéres passé à la Cour. , françaisRéférence RIM : M0_3670. Cote locale : A_1_20.
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laquelle, non contante d’avoir par vne
constance sans exemple, nonobstant les promesses
& les menaces des ennemis, & les grandes
pertes que la guerre a causé en ses païs, persisté
jusques à la conclusion d’vne paix glorieuse
dans l’alliance de cette Couronne, leur a encor
envoyé offrir toutes ses troupes pour réduire
ses sujets à la raison, s’ils ne préférent les
bonnes graces de Leurs Majestez, à la qualité
de rebelles.

 

Le quatriéme, les Députez du Parlement
commancérent leur Conférance à Rüel, avec
ceux du Conseil du Roy, pour l’accommodement
des affaires : Duquel pourparler chacun
eut d’abord vne si bonne opinion, qui continuë
encor à présent, que le Roy estant allé
visiter ce jour là son Imprimerie, establie dans
l’vn des appartemens de son Orangerie de ce
lieu de Saint Germain en Laye, & Sa Majesté
selon l’inclination qu’elle a à toutes les belles
inventions, ayant voulu faire imprimer quelque
chose, ne se trouvant rien lors qui eust vn
sens complet pour luy dõner ce divertissement,
sans l’ennuyer par trop de longueur, celui à qui
Leurs Majestez ont donné la dirrection de cette
Imprimerie dicta sur le chãp quelques vers faits
sur le sujet de cette heureuse & inopinée venuë,
qui furent aussi promptem?t imprimez : D’vne
partie desquels les Courtizans ayans eu plusieurs
exemplaires, je ne vous les repétéray point,



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