Anonyme [1652], DIALOGVE DV CAR. MAZARIN, ET DV MARQVIS DE LA VIEVVILLE, Sur-Intendant des Finances. , françaisRéférence RIM : M0_1087. Cote locale : B_12_50.
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Reyne, & de Monsieur d’Anjou, Escurie, Venerie,
Gardes du Corps, Gardes Escossoises, cent Suisses, &c.
trois millions.

 

Pour vne armée Navale en la mer de ponant, trois
cent mil liures.

Pour les galéres, deux cent mil liu.

Pour le pain de munition de l’armée qui est avec
nous, vn million.

Pour les Gardes Françoises & suisses, trois cent
mil liures.

Pour les voyages, deux cent mil liures.

Pour le pain de munition des places frontiéres, &
conquises, deux millions quatre cent mil liu.

Pour l’artillerie de nostre armée, trois cent
mil liures.

Pour les Cheuaux-legers & Gens-d’armes, deux
cent mil liures.

Pour le bagage de nos Generaux qui a esté perdu,
trois cent mil liures.

Pour ma maison, entretien de mon Neveu & de
mes Nieces. dix-huit cens mil liures.

Somme dix millions de liures.

Le Marquis, Monseigneur, ie voy bien que c’est
quasi tout argent contant qu’il faut fournir.

Mazarin, Ie le croy comme vous, & vous voyez
bien qu’il ne se peut moins.

Le Marquis, Cela est vray, & Vostre Eminence se
réduit à fort peu de chose.



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